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Centre Chirurgical Orthopédique Rochefortais

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Le ressenti douloureux est très variable d’une personne à l’autre. Aujourd’hui, les protocoles de contrôle de la douleur débutent dès avant l’intervention et se poursuivent à domicile, avec des médicaments mais également un ensemble de mesures qui contribuent à juguler cette douleur post-chirurgicale (anesthésies de site opératoire, traitements adjuvants, cryothérapie, presso-thérapie, postures, drainage, etc…). Votre chirurgien vous prescrira vos antalgiques avant l’intervention et assurera le contrôle strict de la douleur en postopératoire y compris à domicile.
La plaie chirurgicale nécessite une surveillance et des soins réguliers pendant les 10 jours postopératoires. Certaines techniques de suture permettent de prendre une douche rapidement et ne nécessitent pas de renouvellement de pansements réguliers. D’autres techniques demandent des pansements par IDE 3x par semaine avec ablation des fils agrafes vers le 12ème-18ème jour (sauf fils résorbables). Les douches peuvent être prises en protégeant le pansement en place par un film étanche adhésif (Op-site ®). Il est important de consulter sans tarder en cas de rougeur, douleur, écoulement, fièvre, etc…
La cicatrice se voit peu à terme et évolue sur 12 mois. Il faut la protéger du soleil (écran total) pendant 6 mois. Elle peut bénéficier de massages doux avec une huile de massage ou un corps gras. L’aspect de la cicatrice est variable et dépend également de facteurs propres au patient. La cicatrice sera plus ou moins visible et large à terme selon sa localisation…
La phlébite ou « thrombose veineuse » est un évènement qui peut être favorisé par la chirurgie du rachis, du bassin et des membres inférieurs. Les facteurs aggravants sont : le tabac, le surpoids, la sédentarité, l’insuffisance veineuse des membres inférieurs (varices), la contraception hormonale, différentes pathologies métaboliques, certains traitements, certains désordres sanguins. La constitution d’une thrombose veineuse peut mener à une embolie pulmonaire souvent grave, parfois fatale. Pour cette raison, il faut lutter énergiquement pour diminuer ce risque : arrêter le tabac, se verticaliser et marcher dès le retour en chambre, surélever les membres en position assise ou allongée, prendre les traitements anti-aggrégants ou anticoagulants à la dose et à la durée prescrites. Les bas de contention peuvent être nécessaires chez certains patients. On surveillera l’apparition d’une « grosse jambe » douloureuse ou d’une douleur traçante, sourde du mollet ou de la cuisse dans les jours/semaines suivant une chirurgie des membres inférieurs. Un écho-doppler réalisé rapidement permettra le diagnostic de phlébite/thrombose et un traitement adapté pourra être prescrit.
Dans le cadre du programme RAC, elle est précoce, dès le retour en chambre. Elle vise à accompagner, conseiller et rassurer le patient dans sa capacité à reprendre rapidement une vie normale. L’objectif n’est pas de récupérer le plus rapidement possible les mobilités articulaires ou la force musculaire, mais de permettre un retour à domicile dans les meilleures conditions et sans douleurs. Le travail se fait en douceur, on évite aujourd’hui les machines qui travaillent à la place du patient (arthro-moteurs) et qui risquent d’induire des douleurs. Pour beaucoup de chirurgies, une rééducation intensive à domicile n’est pas nécessaire et ne donnera pas plus de garanties de résultat à terme (6 mois). Les aides techniques (déambulateur, cannes) seront le plus souvent abandonnées selon le ressenti du patient. Les immobilisations du membre supérieur seront portées selon les prescriptions du chirurgien.
La date de reprise du travail sera décidée avec votre chirurgien. Elle dépendra des délais de récupération de la fonction du membre et de la disparition des douleurs. Bien évidemment, le type de profession entre en ligne de compte (travail sédentaire, déplacements, manutention, travail en hauteur, conduite d’engins…).
Votre chirurgien vous informera des délais compatibles avec l’activité sportive que vous pratiquez. La reprise d’une activité physique « en ligne » comme le vélo ou la piscine est généralement précoce et participe à la récupération fonctionnelle, elle peut être envisagée entre la 4ème et 6ème semaine post-opératoire. Les sports loisirs toutes activités confondues sont envisageables à partir du 3ème mois. Les sports intensifs à partir du 6ème mois et les sports compétitions après 12 mois. Ces délais sont donnés à titre indicatif et doivent être adaptés à chaque patient en fonction de son évolution…

Les pathologies préexistantes et les traitements : certaines maladies dont le patient est porteur peuvent augmenter le risque chirurgical et le risque de complications post-opératoires. Les maladies nécessitant la prise de fluidifiants du sang majorent le risque de saignements peropératoires et d’hématomes postopératoires. Certaines maladies et certains traitements ont une action sur le système immunitaire qui peut augmenter le risque d’infection post-opératoire ; on citera : le diabète, les maladies inflammatoires chroniques, l’insuffisance rénale chronique, certains cancers, les traitements immunodépresseurs, les anticancéreux, etc… L’anesthésiste lors de la consultation préopératoire, sera à même de vous donner une information détaillée sur la majoration potentielle de risque…

L’alcool et le tabac : la consommation de tabac a une action directe sur la microcirculation des organes (os et tissus mous) et influence négativement la capacité de cicatrisation et les défenses immunitaires. L’action négative sur le système cardio-respiratoire augmente les risques anesthésiques et le risque de complications cardio-pulmonaires postopératoires. Le tabac augmente également le risque de thrombose veineuse post-opératoire et donc le risque d’embolie pulmonaire. Il est fortement recommandé d’arrêter complètement et définitivement la consommation de tabac mais au moins pendant les six semaines précédant la chirurgie et les six semaines suivant l’acte chirurgical. La consommation d’alcool a une influence sur les doses de produits anesthésiants à administrer, sur la réponse aux antidouleurs, sur la sensibilité du foie aux médicaments, sur les défenses immunitaires. L’arrêt brusque chez les consommateurs réguliers peut induire un syndrome de sevrage parfois sévère. Si vous êtes concerné(e), parlez-en à votre médecin traitant qui vous orientera.

Pour venir à l’hôpital, vous pouvez vous faire emmener par un membre de la famille, un(e) ami(e). En effet, vous ne serez pas tout de suite autorisé à conduire votre propre véhicule à la sortie de l’hôpital . En cas d’impossibilité, faites appel à un taxi conventionné dont la course pourra être partiellement remboursée par la CPAM (nécessité de faire remplir en amont un bon de transport). L’utilité des transports médicalisés devra être dument justifiée et risque le cas échéant de se voir opposer un refus de prise en charge par la CPAM. En principe, la chirurgie des prothèses autorise un retour à domicile comme passager d’un véhicule individuel, sans problèmes…
Après l’intervention, selon les consignes données par le chirurgien (appui complet, partiel) vous serez autorisé à voyager comme passager d’un véhicule individuel, ou prendre les transports en commun (bus, train, avion…). Lorsque la marche sans aide technique est possible, la reprise de la conduite d’un véhicule est autorisée (habituellement entre 10 et 20 jours pour une prothèses du membre inférieur). On restera prudent sur la reprise du vélo en rapport avec le risque de chute tant que les muscles et les réflexes n’ont pas complètement récupéré.

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